Aïe aïe aïe! Notre arrivée à Sainte-Lucie n’a pas été de tout repos malgré que nous y venions justement pour reprendre un beat plus relax après le rythme effréné des derniers jours à Bequia et St-Vincent. Le panier à linge sale déborde, l’école est buissonnière depuis une semaine et les cernes s’accumulent sous les yeux, on est dû pour un arrêt!
D’abord la nav. Ouf! Le dernier canal remonte à plusieurs mois et l’habitude s’est perdu semble-t-il. Ce canal avait été mouvementé à l’allé aussi, mais là, les enfants n’ont pas résistés. Pauvres enfants, ce qu’on peut leur faire vivre… Tant ce voyage apporte de la magie, tant parfois il peut nous mettre le cœur en miette. Léa a été malade, elle en pleurait. Julien n’a pas résisté non plus. Oséo s’est fait bousculé par ces vagues qui venaient de l’avant, une vague courte mêlé à des murs qui nous faisaient glisser, giter, tanguer! Dur dur pour les cœurs mal amarinés, dur dur pour le cœur de papa et maman qui ne peuvent que leur murmurer qu’ils sont courageux et que ça va s’arrêter, bientôt… Et ça s’est arrêté, le sourire est revenu, tout est bien vite oublié, heureusement, et le voyage continue!
Et pour leur donner du courage à quelques miles de l’arrivée, vous savez qui est venu nous saluer de splash énormes??? Des baleines!!! Catherine en a aperçu une première sur bâbord qui sautait, et nous nous sommes déroutés car nous étions sur une trajectoire trop près à notre goût. (C’est gros ces bêtes!) Puis une deuxième, beaucoup plus près, sur l’avant bâbord! Une immense baleine qui sort son corps et se jette sur le dos, et sploush!! Et finalement, une autre, cette fois-ci à à peine 20 mètres derrière Oséo, sérieusement, ça fait peur si près! Mais ça redonne du moral! Évidemment, pas de photos, quand ça bouge, les priorités sont ailleurs qu’aux photos!
Signe que nous sommes arrivés : les Pitons de Sainte-Lucie tout au sud de l’île. Ne sont-ils pas beaux?
Résultat de notre nav mouvementé, à l’intérieur : désormais, la gite est de l’autre côté, je crois que nous avons quelques ajustements à faire… Un vrai bazar comme disent désormais les enfants! Influence des copains Français!
Nous nous rendons à Marigot Bay, après avoir rejeté un mouillage aux Pitons. Ça ne nous disait rien, nous n’avions pas l’intention de faire les expéditions, le budget ayant été dépensé au volcan de St-Vincent, et le mouillage était bruyant car c’est dimanche et les locaux font toujours la fête les dimanches. Nous poursuivons donc jusqu’à Marigot, baie des plus tranquilles, on y sera bien…
Beeeeepppp!! Erreur!! Nous y sommes effectivement bien, on dort, on débute une petite journée tranquille le lendemain, on fait enfin de l’école et les enfants travaillent bien, mais, 1er ennuis : en faisant le lit, Catherine découvre le matelas tout mouillé en dessous. On retourne, on aère, on fait sécher, on cherche la source… on ne trouve pas de fuite. On soupçonne les restes d’eau d’une vieille fuite au guindeau dans la pointe avant qu’on a déjà réparé et qui aurait atteint le matelas avec la gite qu’on a subi. Toujours est-il que la cabine avant est sans-dessus-dessous.
On fait de l’eau… 2e ennui! Le dessal ne produit pas comme il devrait. Ronald cherche tout le long du système. Nous, on essaie de faire l’école. Mais le système du dessal, il est partout! Une partie est au fond de la cabine de Julien, l’autre dans la salle de bain, l’autre près du moteur, les outils dans les cales, il y a des trucs partout! À la cabine avant, s’ajoute le carré sans dessus-dessous!
Mais ça ne s’arrête pas là! 3e ennui! Ronald, qui est en communication avec le représentant Spectra à Rodney Bay par courriel fait les tests qu’il lui demande de faire. Il faut calculer la quantité d’eau produite versus l’eau rejeté. Mais l’eau rejeté l’est habituellement à l’extérieur, là, il faut la recueillir, Ronald patente des tuyaux à l’intérieur qui passent au-dessus du lit de Julien et, voilà le vlan! Le tuyau pète! Résultat : plein d’eau, SALÉE, sur le lit de Julien! Vite, on sort tout (évidemment, sa chambre est en bordel, ça prend mille ans à tout vider), on éponge comme on peut, on enlève la douillette, les draps, le couvre-matelas, le sur-matelas mousse, ouf, le matelas n’est pas atteint. Mais tout est salé! L’horreur, et le dessal qui fonctionne mal. Bon, congé d’école les enfants, on arrête. On a du boulot!
Ronald continue de chercher le problème du dessal, maman et les enfants de mettent à la lessive, que nous faisons toujours à la main. Mais Catherine n’en a finalement pas fini avec son Chikungunya et ses mains la font toujours souffrir, si bien que la corvée de tordage pour la lessive est particulièrement pénible, surtout avec tous ces draps, ces douillettes et couvre-matelas.
(Et oui, parenthèse Chikungunya. Aux symptômes initiaux, nous ignorions que des douleurs persistantes pouvaient perdurer. Catherine qui n’avait eu que peu de douleurs articulaires lors de la crise se retrouve maintenant avec des douleurs beaucoup plus importantes, surtout aux doigts et aux poignets, si bien qu’ouvrir la porte du frigo devient difficile, fermer les hublots de côté, agripper des trucs… Ce n’est pas “cool”. Certains en ont pendant des mois, pour d’autres, des années… Espérons que tout finisse par rentrer dans l’odre… )
Peu de temps pour profiter de la belle Marigot donc. Mis à part nos douanes et faire un grand plaisir à Julien et Léa en retournant dans le funiculaire de la colline, nous n’en ferons pas plus ici, on doit se rendre à Rodney Bay pour y confier notre Pompe Clark de dessal à Regis Electronic, qui travaille impeccablement. Nous sommes mardi, le 4 novembre.
La belle Marigot, puis la palpitante expédition en funiculaire! Un grand moment… (!)
Au départ de Marigot, Oséo file sous le vent de Sainte-Lucie, dans 12 nœuds de vent à 60 degrés sur une mer plate, nous battons notre record de vitesse à 8.8 nœuds!!! Wahoo!!! Mais pas de poisson, on va bien trop vite!!!
Et nous revoilà à Rodney Bay, sur notre boule numéro 1, dans le lagon, depuis. Nous voulions bien repartir vers d’autres mouillages, mais voilà que le temps pluvieux nous est tombé dessus. D’abord de nombreuses averses, puis, au vendredi, une nuit entière de pluie qui s’est poursuivie toute la journée du samedi. Pluie sans arrêt! On n’a jamais vu ça! Comme on n’a plus de dessal, on se remplit des sceaux! Et ça ne prend pas plus de 20 minutes à remplir tellement ça tombe! Train Train déborde, on ne finit plus de le vider, alors on le soulève dans l’arche et on ouvre le bouchon! Ce sera journée école et lecture, les batteries sont au plus bas, pas de soleil et pas de vent, on doit partir le moteur pour recharger un peu et on se termine notre Pirates des Caraïbes 2 en plus de se farcir le 3 en soirée! Grosse journée!
Pluie pluie et nos récupérateurs de pluie! Sur notre Boule Numéro 1 à Rodney Bay. Avec toute cette pluie, le lendemain devient journée de lessive! On lave tout et il nous reste encore de l’eau!
Ballade au Fort de Pigeon Island. Un autre fort! À chaque île son fort, je crois que nous les aurons bientôt tous fait! La ballade en vaut la peine, la vue est spendide et le paysage, avec ses herbes hautes qui bruissent dans le vent, appaisant.
Le top du top Rodney Bay : la crème glacé Elena’s! On l’attendait depuis Grenade, la meilleure crème glacée des Antilles! 2 boules en plus (clin d’oeil pour Dominic ;)! …ah, et l’épicerie aussi!
Et un souper familial pour 40EC, 15$, qui dit mieux? Domino’s, nous, on l’aime avec ses tables kétaines dehors! Et ça excite les enfants, je vous dis!
Nous attendons la réparation de notre dessal et ensuite, hop en Martinique. Mais cette fois-ci, nous n’oublierons pas les cachets anti-mal de mer des enfants!
bonjour l’equipage pour commencer un petit pincement aux cœur a non mais rasure a la fin
envoyant les beaux sourire donner par les carnet a deux boule
by by a biento J.P.Mailloux
tu dois avoir trouve lego dans la chambre a julien sous le lit lea a ton retour on ferat du cheval ca brasse moins xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx