Ça y est, la maison est louée! Quelle excellente nouvelle, quel soucis de moins désormais! Une famille française, toute prête à prendre soin de notre chez nous, un bail de deux ans comme nous le voulions. Je me permets à croire encore une fois que le viel adage de Coelho est vrai, à savoir que “quand on veut quelque chose, tout l’Univers conspire à permettre de réaliser notre désir“! Les astres s’enlignent pour nous!

On travail toujours très fort aussi, il n’y a pas qu’une question d’astres! Les travaux sur le bateau ont commencé depuis la fin de semaine de Pâques. Notre printemps n’étant pas coopératif, Ronald y va seul et avance les travaux d’intérieur : installer les nouvelles batteries, installer le nouveau filtre Racor double sur le moteur, installer un filtre à charbon pour l’eau potable, des indicateurs de niveau d’eau pour les réservoir d’eau, câbler l’électricité de l’éolienne, du nouveau congélateur, du dessalinisateur… Oséo est aussi déjà démâté, prêt à affronter les ponts!

On magasine toujours les assurances pour le bateau, pas simple. Pour la maison non plus ce n’est pas simple, comme on loue meublé, qu’on n’y est plus et qu’on n’a plus de bien principal (c’est ce qu’ils disent, pourtant on a toujours notre maison?). Rien n’est jamais simple avec les assurances en fait. On a trouvé avec Sail the world qui offre une excellente couverture sans restriction quand aux zones de navigations et aux dates. Ils exigent cependant une inspection du grément par un évaluateur, incluant l’étai sous l’enrouleur, donc démonter l’enrouleur avec risque de l’abimer dans l’opération. On hésite donc toujours. Si quelqu’un a un assureur à nous proposer, on est ouvert aux bons conseils.

Les nouveaux passeports doivent être dans la poste, la demande à la RAMQ a été faite pour bénéficier de la permission de s’absenter du Québec pour une année entière sans perdre notre couverture d’assurance maladie. Cela signifie que nous seront toujours couvert par la RAMQ pendant nos deux années de voyage puisque nous serons présent au Québec pour plus de six mois en 2013, l’année 2014 sera notre année d’exception (l’année permise une fois au sept ans) et nous serons de retour en 2015 avant le 30 juin, donc absent pour moins de six mois. Tout est une question de jours et de calcul!

Les tâches avancent, mais il nous reste bien peu de temps pour rêver. Je me souviens de ceux qui quittaient l’an passé. J’imaginais leur fébrilité de voir le départ se concrétiser. Et pourtant, je pense bien avoir été plus plus fébrile pour eux l’an passé que je le suis pour nous cette année. Trop absorbés par cette liste et ces tâches qu’on accomplit machinalement une à une. Dès qu’une se termine, on enchaîne avec l’autre. Le rêve est au bout de cette liste!