Nous sommes à Boca Chica, ville d’un tourisme international… particulier. Non pas le tout inclus comme nous avons l’habitude de connaître de la République dominicaine au Québec, mais tout de même un tourisme international, où se trouve de nombreux Québécois, Français, Italiens… des gens de toutes les classes. Nous avons entendu parler québécois comme jamais depuis notre départ. Mais quel québécois! Un québécois fort, que nous aimons moins, on doit l’avouer, et avec lesquels il ne nous tente pas vraiment d’échanger… il parait que de nombreux Hells Angels s’y seraient réfugiés depuis le nettoyage fait au Québec… Oui, c’est peut-être ça.
Boca Chica offre de tout pour tous. Nous, nous avons adoré sa rue principale remplie de petites boutiques touristiques! Une grande communauté italienne s’y est établie, s’y bien qu’on y mange la pizza et des pâtes délicieuses dans une ambiance raffinée, l’expresso et la baguette, humm, que c’est bon!
C’est également bon de flâner d’une boutique à l’autre, tranquillement, à discuter avec les nombreux Dominicains et également Haïtiens qui ont immigrés chez leur voisin mieux nantis.
Et ce qui est agréable aussi, c’est que nous sommes bien reçu tant par les uns que par les autres car, pour les uns nous parlons un très bon espagnol qui leur fait nous traiter comme des touristes plus « sympathiques », et pour les autres, Haïtiens, ils sont rapidement très heureux de savoir que nous avons visité et adoré leur pays et, dès lors, ils nous traitent bien amicalement. Fini de tenter de nous vendre leurs trucs, ils nous disent plutôt où aller pour réellement bien manger et faire de bonnes affaires. Nous nous trouvons chanceux de bien souvent arriver à échanger si agréablement avec les gens que nous rencontrons! Il en est sans contredit, en partie, une question d’attitude. Nous le constatons trop bien en fréquentant d’autres voyageurs, Français, Américains ou peu importe la nationalité, certains voyageurs qui recherchent finalement bien plus le confort du connu que le dépaysement, de cette ville différente, « bruyante, voir sale » (selon la définition que nous ayons entendu de certains) , de la rencontre de l’élément « local » qui nous fait sentir ailleurs, mais qui pour d’autres fait aussi se sentir « supérieur ». Dommage…
Bon, suffisamment de réflexion!
Retour là où nous en étions rendu : Las Salinas! C’était juste après Barahona! Un joli trente quelques miles nautiques plus loin, pas long du tout et sans grande mer, c’est ainsi qu’on les aime!
Comme convenu, nous y avons retrouvé nos copains rencontré à Las Aguilas, le vendredi soir, ou peut-être était-ce le samedi, on perd un peu la notion du temps à naviguer au rythme seul de la météo.
Las Salinas, joli petit village, tout petit, côtier. Les habitants y sont gentils et on s’y sent bien.
Ça ressemble bel et bien à un aménagement paysager de bouteille de bière ça!
Mais qu’est-ce que c’est que ça??? Une tempête de neige à Las Salinas???
Et non, Las Salinas… et oui, c’est du sel! Produit sur place!
Nous retrouvons donc nos amis de Las Aguilas chez leur copain Cesar Luis, propriétaire de La Pesquaderia de los Pirates.
Et devinez quoi??? Ils avaient apporté tout ce qu’il faut pour le parfait BBQ, encore une fois! Poissons, platanes, crevettes, bières et plus! Un autre délice! Et en prime, eux qui possède une Finca, une genre de petite plantation, ou propriété à la campagne, nous on rapporter deux grosses caisses de leur récolte! Une pleine de platane et banane verte et l’autre remplie de mangue (on en dénombrera 30!) de lime, d’orange de d’orange-aigre, une variété des tropiques qui goûte davantage le pamplemousse et qui sert surtout à la marinade.
Et après cette soirée, ils nous inviterons chez eux le lendemain, sur leur Finca, à Banì! Génial! C’est ainsi que nous partons le lendemain matin en compagnie de Cesar Luis en direction de Banì, capitale des sucreries et des meilleures mangues de la République dominicaine! Nous arrivons d’abord chez Sheril, transférons de véhicule puis repartons en direction de la Finca. Mais avant, Sheril arrête dans une de ces Dulcerìa, ces fabriques de sucreries qui font la renommée de Banì! Nous en ressortons avec un joli sac de dulces du genre dulce de leche con coco, un vrai délice!
Et voici la Finca, chez Karina et El Nino. La maison, que dis-je, la villa, est présentement en construction. Le tout devrait être terminé bientôt, nous sommes déjà invités pour l’an prochain lors de notre retour!
Et tout autour, des manguiers, des bananiers, platanes, avocatiers et autres arbres aux fruits délicieux. Léa appréciera tout particulièrement leurs caramboles!
Ils possèdent aussi poules, dindes, chèvres, lapins… Et, quelle surprise, une chèvre était justement en train de mettre bas ses deux petits chevreaux!
Tout juste sorti… ils seront sur pattes quelques heures plus tard!
Voici Daniela, 5 ans et si charmante!
Encore une fois, un gros merci à vous tous pour votre gentillesse, votre générosité et votre hospitalité. En espérant vous revoir l’an prochain!
Alors après Banì et Las Salinas, nous repartons donc le dimanche soir, à 22h00, pour une navigation de nuit en direction de Boca Chica. Nous arriverons à destination le lendemain matin vers 9h30 après une navigation somme toute paisible. L’avantage de naviguer de nuit est que les Alizés sont atténués par les vents catabatiques venant de la côte. Vent et vagues sont alors atténués, on navigue plus paisiblement, bien qu’à moteur.
Boca Chica donc. Nous y prenons un quai à la marina Zar Par. Après la déception de constater que la magnifique piscine aperçue depuis la mer appartient plutôt au club privé d’à côté (et que nous n’y avons pas accès, même après tentative de « corruption/séduction » des agents de sécurité à l’entrée), notre séjour en marina nous fera beaucoup de bien. Plus de liberté, plus de possibilité de bouger, ça nous fait un grand bien. Simplement sortir du voilier le matin pour se rendre à la salle de bain, à 6h00 alors que tous dorment encore, que le soleil se lève et que le vent, lui, dort toujours, quel merveilleux moment.
La petite ville de Andrès se trouve juste en haut de la marina. On y trouve tout ce dont nous avons besoin : des petits dépanneurs qui font office d’épicerie, des restos plus nombreux encore que les voitures! (c’est que ce sont surtout des motos qu’on retrouve dans les rues!) et même un petit parc! Julien et Léa sont ravis d’y jouer, les garçons du coin, eux, n’y jouent pas dans les balançoires, mais bien au baseball, LE jeux dominant ici en République dominicaine. Bien des grands joueurs n’y sont-ils pas natifs?
La ville de Boca Chica se trouve à une quinzaine de minute de marche vers l’est. On s’y rend en suivant le chemin qui longe la plage. Et tout le long,des petits resto qui font office de bar et qui louent leurs tables sous les palapas pour les fêtards. L’endroit doit être bondé le week-end, nous sommes contents de quitter avant cette immense fiesta!
Et puis les plages de Boca Chica. Bien remplies de gens! Pas de sable fin ici, mais beaucoup d’ambiance!
Voyez-vous venir l’orage??
Nous aurons donc passé cinq belles journées à Boca Chica, un arrêt qui nous aura fait du bien. Prendre le temps de reprendre notre temps, avancer l’école qui devient difficile avec toutes ces longues navigations, faire le lavage, l’approvisionnement, souffler un peu, préparer les prochaines routes, les dernières de la République et les prochaines de Puerto Rico, bien manger, faire quelques apéros… Ces choses que l’on aime et qui meuble notre petite existence de voyageurs!
Aprero grande con la Presidente jumbo!
Puis on s’amuse sur l’île d’en face à construire une super-cabane! Julien en rêve depuis qu’il a reçu son livre “Batons et bouts de ficelle” à son anniversaire!
Bonjour tous la famille, Tous leur super beau. Je suis contente pour vous autre avec ton disions est profitez beaucoup les belle aventure. Je pense fort À vous autre .Votre prudents et amuse vous beaucoup. J’envoyer des bisou et câline Patti et Jennifer-Ann xxx