J’ai dit déjà que la nature de St-Kitts était des plus belles. Couleur, montagne, nature sauvage. Et bien nous l’avons admiré encore un peu en quittant l’île, la contournant par le nord, longeant sa côte sous le vent doucement poussé par un vent de dos. Nous avons dépassé Basseterre, soupçonné ses petits villages, admiré sa forteresse de Brimstone Hill pour finalement s’engager entre St-Kitts et sa voisine, l’île de Statius, sur laquelle nous avions une vue superbe de son volcan.
Comme toujours en cette année de remontée vers le Nord, la navigation a été belle. Douce derrière l’île de St-Kitts, rapide en mer jusqu’à St-Barth. Une belle moyenne de 7,1, un ris dans la Grand-Voile, tous à bord qui se portent bien, on s’en réjouit. Et nous arrivons à St-Barth pour y retrouver nos bons amis de Cataja vers 15h00, eux qui s’y sont établis, pour quelques mois, dans le port de Gustavia. Pour une première fois, le mouillage est plus que tenable, il est même bon, ça bouge à peine. Eau magnifique, tortues tout autour, la chic Gustavia avec ses yachts de milliardaires et ses boutiques grand-luxe nous sourit cette fois-ci! Enfin!
On retrouve avec plaisir Antoine, Eurielle, Malo, Elian et Pacome de Cataja, les uns après le retour de l’école à terre, l’autre après le boulot. C’est la vie de terrien pour nos copains, le temps de renflouer la caisse de bord. Et comme ils ont une voiture, Antoine nous offre le tour de l’île commenté pour le lendemain!
Gustavia nous plait beaucoup et nous aimerions y flâner plus longtemps et profiter de nos derniers moments avec Cataja, mais nous sommes en répit météo que pour quelques jours, entre les deux gros systèmes qui nous ont obligés à se cacher à St-Kitts & Nevis déjà et le suivant qui nous oblige à vite monter sur St-Martin.
Ah… être à Gustavia… avec toutes ses bonnes adresses, ses restos de luxe… pour manger… des burgers ??? Que voulez-vous, budget! Budget. Mais c’est le petit truc rempli de locaux, bien ok.
Gustavia et Shell Beach, la belle plage de coquillage. On tenait à y revenir pour prendre une belle pelleté de ces jolis coquillages qu’on mettra dans notre bouteille souvenir, pour le retour.
Nous profitons de la dernière journée avant le gros vent pour nous arrêter à l’Ile Fourchue où nous jouerons à grimper les bosses du chameau! Les décors sont grandioses, de dénuement, d’aridité et de rochers.
Nous amorçons la grimpé d’une première bosse dans soucis, mais à la seconde, nous n’avons pas fait quatre pas qu’on se prend tous des cactus dans le croc! Il était avisé : porter des chaussure anti-cactus! Mais nous, nous n’avons que nos crocs-tout-terrain, nous voilà averti, on fera attention!
Top of the World! Le sommet du monde! Les îles de St-Barthélémie d’un côté, de St-Martin de l’autre. La liberté!
Et nous voilà finalement à Sint Marteen, le côté hollandais de St-Martin. On se disait que ça ferait changement de la dernière fois que de s’arrêter de ce côté de l’île. St-Martin nous plait toujours aussi peu, mais c’est un arrêt pratique, sur la route, approvisionnement facile, abris idéal pendant ces gros vents qui nous reviennent, bien abrité dans le lagon. Et ça souffle, en rafale jusqu’à 35-40 nœuds! Mais le soleil y est quand même, étrange ce mauvais temps!
Sint-Marteen, c’est comme une parodie du tourisme à son paroxysme! Des publicités partout, des bijoux, du bling bling, les 2 pour 1 en grand, les casinos, les plages bondées, les bronzés brûlés, pas de trottoir pour marcher, des voitures à la queue, les prix gonflés des supermarchés à côté des hôtels.
Mais dans notre lagon, nous sommes loin de tout ça. Nous sommes ici avant tout pour se cacher du mauvais temps, avancer l’école, faire les achats pour Oséo, approvisionnement, réparation… Tâche, tâche, tâche! Pas de temps pour le tourisme, on se garde ça pour les îles à venir!
Courses de dernières minutes du côté Marigot, côté français. C’est notre dernier pays Français, on fait le plein de fromage, vinier, champignon en can (étrangement seul endroit où ça reste abordable), on remange chez notre lolo préféré (mmm, la bonne fricassé de poisson!) et une dernière boulangerie française… Dix baguettes, ce sera assez???